Trois navires chargés de céréales ont été autorisés à quitter les ports ukrainiens vendredi, quelques jours après que le premier navire chargé de céréales a quitté le pays depuis l’invasion de la Russie dans le cadre d’un accord durement gagné pour libérer plus de 20 millions de tonnes de stocks dont l’Ukraine avait désespérément besoin.
Un centre de coordination conjoint à Istanbul, créé par l’accord et composé de responsables ukrainiens, russes, turcs et des Nations unies, a autorisé les navires à partir, ont indiqué jeudi des responsables du centre dans un communiqué. Deux, le Polarnet et le Rojen, partiront du port ukrainien de Chornomorsk, et le troisième, le Navi-Star, d’Odessa, précise le communiqué. Ils transportent un total de 58 041 tonnes métriques de maïs à destination des ports de Turquie, d’Irlande et de Grande-Bretagne.
Les navires devraient partir vendredi matin, si le temps le permet, selon le communiqué. Dans le cadre de l’accord, leur première escale est dans les eaux turques, pour une inspection conjointe.
De nombreux dangers potentiels nous attendent, mais jusqu’à présent, le passage en toute sécurité du Razoni a permis d’espérer que l’accord négocié de longue date remplira son objectif d’aider à résoudre – mais pas à lui seul résoudre – les pénuries alimentaires mondiales et les prix élevés des céréales.
Un quatrième navire, le Fulmar S, actuellement ancré près d’Istanbul, attendait une inspection pour être autorisé à se rendre au port ukrainien de Chornomorsk, ont indiqué jeudi des responsables du centre commun.
Leur déclaration indiquait que le Fulmar S entrant servirait de « deuxième » preuve de concept « de l’accord sur le grain, et notait que le couloir de voyage autorisé avait été « révisé pour permettre un passage plus efficace des navires tout en maintenant la sécurité ».
Safak Timur a contribué au reportage.